La première fois que j’ai goûté à une traditionnelle pastilla marocaine au poulet, j’ai été jeté par terre par la combinaison de saveurs tellement différente de ce qu’on connaît dans notre pays. Un peu de sucré, un peu de salé, un peu d’épices, un peu de croquant, un peu de moelleux… que demander de plus! Les cousins et les marocains connaissent sans doute très bien la pastilla mais, par chez nous, c’est un plat encore passablement méconnu.
En me demandant quoi vous suggérer pour Pâques, je me suis d’abords dit que j’allais éviter la fondue au chocolat, l’omelette soufflée à l’érable ou le traditionnel gigot d’agneau. La pastilla m’est venue en tête parce que c’est un véritable plat de fêtes et la combinaison et sa présentation avec du sucre en poudre me rappelle un peu Pâques.
Mais la pastilla, qu’est-ce que c’est exactement? En bout de ligne, je crois qu’on pourrait dire que la pastilla est aux marocains ce que la tourtière est aux québécois. Elle a l’avantage d’être plus exotique et elle saura certainement surprendre vos invités plus qu’une tourtière traditionnelle québécoise. J’aime beaucoup le fait qu’on peut varier les viandes (poulet, canard, etc) et que la pâte est constituée de feuilles de brick, si fines, légères et faciles à travailler.
Il est possible (et courant) de servir la pastilla en petits triangles individuels (de pâte filo) mais mon expérience avec les fameux spanakopita grecs aux épinards et feta s’est révélée assez désastreuse pour y préférer nettement 1) les feuilles de brick et 2) le format tourte. Que voulez-vous, je n’ai jamais été reconnue pour ma patience et mes talents de bricolage…mais si l’aventure ne vous fait pas peur, cette option est vraiment géniale pour un buffet.
Cette recette étant un peu plus compliquée, je vous suggère d’aller voir notre capsule-vidéo, pour mieux visualiser les différentes étapes.
Joyeuses Pâques mes cocos et mes cocottes
la lapine-bette xx