Aujourd’hui, je vous présente un article hors-série où je partage avec vous mes adresses gourmandes favorites à New York City! Je ne sais pas si vous avez l’occasion parfois d’y mettre les pieds mais peut-être pourrais-je vous inspirer pour votre prochain séjour.
Il faut d’abord comprendre qu’il me serait impossible de décrire dans un seul article toutes mes adresses gourmandes de la ville de New York. Il y en a simplement trop. Comme je ne suis pas critique culinaire et qu’à chaque séjour je n’ai que 24 à 48 heures pour en profiter (c’est le boulot qui m’y amène et j’ai rarement beaucoup de temps pour explorer et un seul estomac pour manger, snif ?), je rêve d’un séjour un peu plus long pour en découvrir plus. Mais au fil des années, des séjours, au gré de mes pas, et des références, j’ai quand même une liste de destinations essentielles à New York pour tout foodie qui se respecte.
Dean & Deluca
560 Broadway
Lors d’un de mes premiers séjours à NY, avec chéri, il y a une bonne quinzaine d’années, nous sommes tombés, par pur hasard, sur Dean & Deluca, sans aucune connaissance préalable de l’adresse. Je dirais qu’en dedans de 2 minutes, je remerciais mes anges de m’y avoir amené. À cette période, les marchés fins ne pleuvaient pas à Montréal et nous ne trouvions rien offrant une telle qualité de produits sous une même adresse. Je me souviens que nous étions ébahis d’y trouver des fromages que chéri n’avait jamais pu acheter ailleurs que dans les Baléares en Espagne. Comme je ne pouvais presque rien ramener (les douanes canadiennes et leurs chiens détecteurs ont le nez fin sur les gourmandises…), j’ai ramené deux souvenirs: le livre de recette de Dean & Deluca et une tasse à café, que je possèdent encore d’ailleurs. Il faut croire que ce genre d’étalage m’est destiné (le pouvoir du marketing les copains, le pouvoir du marketing!).
Imaginez un marché de produits fins, locaux et importés, présentés sous leur meilleur jour, dans des étalages certainement pensés par des stylistes culinaires, dans Soho, un des quartier les plus hip de New York. Pains et viennoiseries, viandes froides, saucissons, fromages fins, sushis frais, sandwichs gourmets, légumes et fruits, outils de cuisine, épices, condiments et friandises. À des lumières, à l’époque, de ce que la cuisine américaine standard avait comme image. Il faut croire que le concept était bien pensé car la boutique tient toujours la même adresse, et l’endroit est toujours bondé, malgré les prix.
Pour mes achats obligatoires chez Dean & Deluca, j’essaie à chaque visite de me ramener un bâton de caramel à la fleur de sel et à la vanille Süss (vous ne pouvez pas comprendre, c’est LE meilleur caramel), parfois aussi des épices et souvent des réglisses noires importées. Pour une fille qui n’a pas la dent sucrée, c’est peu crédible, mais comme j’en mange peu, je choisi bien mes friandises! J’y ai aussi découvert récemment une charcuterie espagnole, sous le nom de lomo, pour réaliser en faisant quelques recherches subséquentes que celui-ci est très, très similaire à ma recette de saucisson de filet de porc, dans un mélange d’épices typiquement espagnoles (pimenton, safran, ail, ?). Délicieux, mais beaucoup plus cher évidemment que la version la petite bette faite chez soi ; )
Eataly
Faute de ne pas avoir pu encore mettre les pieds en Italie (je sais, je sais!), j’ai trouvé dans Eataly à New York, « the next best thing ». Ouvert depuis 2010, le Eataly de New York fut le premier en Amérique, suivi par celui de Chicago en 2012. Si vous ne connaissez pas le concept, imaginez un paradis italien du foodie où on peut faire ses emplettes (en buvant un verre de vin), manger, socialiser et s’instruire. Si ça vous rappelle votre marché du samedi, vous avez tout à fait raison mais imaginez-le sous un toit, à l’échelle et à la vitesse de New York. 50000 pieds (4600 mètres) carrés des plus belles spécialités d’Italie, importées ou produite localement avec la même passion en empruntant le savoir faire ancestral des artisans du vieux pays. On y trouve plusieurs restaurants, une poissonnerie, une boucherie, des pâtes fraîches, fromagerie, charcuteries, alouette! La mozzarella y est faite maison, et entre 200 et 300 livres de celle-ci y est étirée à la main chaque jour et vendue aux chanceux qui ont une cuisine pour la préparer (je vous jure que je me suis vraiment demandé comment cacher une boule de mozzarella dans ma valise). Eataly a son propre sommelier en huile d’olive et vend et utilise plus d’une centaine de variétés. Avec entre 15000 et 25000 personnes qui y circulent chaque jour, la fraîcheur des ingrédients est, de facto, garantie.
Chelsea Market
75, 9th Avenue
J’ai découvert le Chelsea Market sur le tard, cela doit faire deux ans alors que je logeais non loin et qu’en allant me balader sur le High Line, mes pas ont su me guider vers cette magnifique découverte. J’ai dû me pincer pour 1) croire que je ne rêvais pas et que ce joli marché existait bien et 2) ne pas l’avoir trouvé avant. Comme une enfant dans une boutique de jouets mais avec 30 minutes pour faire le tour! En bon québécois, je ca-po-tais! Dans cette ancienne manufacture de biscuits toute de briques rouges, défilent boutiques après restos après cafés pour satisfaire les plus difficiles des épicuriens curieux. Charmant et romantique, le Chelsea Market donne envie de fouiner, de goûter, de découvrir et de prendre son temps.
Vous pourriez être tentés par le lobster roll (sandwich au homard) de The Lobsters Place, un fabuleux brisket burger de chez Friedman’s ou un repas végé tout aussi déliceux que nourrissant de The Green Table. Toutefois, peu importe les choix que vous ferez, je vous recommande d’arriver avec quelques amis car vous aurez envie de goûter à tout et de kiosques en kiosques mon seul regret est généralement que je n’ai déjà plus faim.
Lors de ma dernière visite, j’ai aussi découvert que le Chelsea Market porte en ses lieux les nouveaux studios pour créateurs de Youtube à New York. Deux de mes grands amours rassemblés, serait-ce un signe que j’étais à la bonne place?! Mais non je n’ai pas pris l’ascenseur, j’attends toujours mon rendez-vous. J’en profite justement pour vous inviter à vous abonner à ma chaîne Youtube si ce n’est déjà fait puisque les abonnés comptent pour beaucoup dans la détermination du succès d’une chaîne . Un jour, j’aimerais bien y être invitée (wink wink).
Dernière bonne nouvelle pour ceux qui connaissent déjà le Chelsea Market, celui-ci ouvrait une nouvelle aile le 18 janvier dernier (soit 2 jours après mon dernier séjour ? ).
Une raison de revenir bientôt, même si notre pauvre dollar canadien rend les achats moins…tentants.
The Plaza Food Court
1W 59th Street (sous l’Hotel Plaza)
Le food court de l’hôtel Plaza me rappelle le Harrods à Londres ou encore le concept des depchikas au Japon, ces vastes espaces gourmets au niveau sous-sol des grands magasins. Très chic sans être pincé, on y trouve quelques très belles options gourmandes. Si vous êtes près de la frontière sud de Central Park et vous cherchez un endroit pour remplir votre panier à pique-nique, je vous suggère d’aller y faire votre tour. Il y a aussi une fort jolie petite boutique/librairie. Lors de mon passage, j’ai testé une pizza trois fromages et truffe de chez Todd English qui était franchement délicieuse. L’ambiance rappelle un agréable bistrot, bruyant sans être assourdissant, vivant sans être étourdissant. Service hors pair bien sûr, si ce n’est peut-être un peu trop expéditif, comme dans la majorité des endroits de qualité aux États-Unis.
Les vraies réglisses de chez Myzels’s Chocolates
140 West 55th Street (between 6th & 7th Ave)
Cette adresse n’a rien à voir avec les autres, mais vos chances de la découvrir seul sont tellement minces que j’ai décidé d’en parler dans ce billet. Pour les fanas de réglisses noires (et je ne parle pas de celles torsadées du commerce qui viennent en version fraise ou noire), je suis tombée sur cette toute petite boutique en demi sous-sol durant l’Halloween il y a quelques années, parce que leur vitrine était tout simplement trop joliment décorée et leurs chocolats, sorcières et bonbons criaient: Manon. Appartenant à une famille d’européens, ils offrent une sélection comme je n’ai jamais vue avant et depuis d’authentiques réglisses importées (plus d’une centaine de variétés!). De la hollandaise, à la double-sel du Danemark à la française en tourniquet, je croyais rêver. J’ai ramené un gros sac pour moi et ma fille, et nous les avons dégustées avec émerveillement même si je ne me souvenais plus, du coup, laquelle était laquelle (les petits chats de la Suède ou de l’Allemagne ?).
En écrivant ceci, c’est pas bête, je salive et ai déjà hâte à mon prochain séjour. Si jamais vous y allez prochainement, faites-moi signe, je suis déja à cours de caramel et de réglisse.
J’espère que ce long billet vous aura été inspirant et informatif. New York restera toujours pour moi une source intarissable d’inspiration, un monde de découvertes et une destination foodie qui nécessiterait un deuxième estomac.
La-petite-bette-voyageuse
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